Stepfanie Kramer
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Stepfanie Kramer
Dans l'épisode "Le grand amour", Stepfanie Kramer qui deviendra célèbre quelques années plus tard grâce à son rôle de Dee Dee McCall dans la série "Rick Hunter" fait une brève apparition.
Interview de Stepfanie Kramer du 19 Août 2015
Ils ont fait les beaux jours des séries dans les années 70 et 80. Cet été, "Ciné-Télé-Revue" retrouve ces visages qui ont bercé notre jeunesse. Cette semaine : Stephanie Kramer, 58 ans.
Avec Fred Dryer, vous avez formé un duo de choc dans "Rick Hunter" dans les années 80.
C’est le cas de le dire car quand j’ai vu le gaillard arriver pour la première fois, j’ai été abasourdie de voir une armoire à glace. C’est un ancien professionnel de football de 1,98 mètres.
Il paraît que c’est lui qui a été auditionné en premier dans la série.
C’est vrai. Quand j’ai débarqué pour les auditions, on m’a tout de suite prévenue qu’il fallait un rôle féminin pour accompagner le sergent McCall. Par la suite, après m’avoir confirmé que j’étais la personne choisie pour incarner ce personnage, je me souviens du regard étonné de l’équipe technique qui avait directement remarqué la symbiose dans notre duo.
Il paraît que vous avez souvent réadapté certaines scènes !
Quelques-unes. Après avoir lu le scénario, on disait au réalisateur : "Ok pour ton texte, mais on préfère partir sur l’improvisation". Ces scènes-là furent mémorables. C’était ça la complicité que je partageais avec Fred. Ce fut une belle période qui appartient désormais à l’histoire.
Lindsay Wagner (Super Jaimie) nous révélait le mois dernier que son rôle avait marqué les esprits de la gent féminine. Etes-vous du même avis ?
Oui. Je ne compte plus les fois où une femme m’a accostée en rue voire dans un supermarché pour me dire qu’elle avait choisi un métier de policier, d’avocate grâce à mon personnage. Certaines dames ont même eu le courage de quitter le cocon familial à cause d’un mari violent.
Comment réagissiez-vous à ces déclarations ?
Remettons les choses dans leur contexte. Quand je jouais dans la série, je ne réalisais pas que je pouvais être une "icône" pour les femmes. C’est seulement beaucoup plus tard que j’ai mesuré la popularité. Je pense que Dee Dee McCall était quelqu’un de fort et surtout indépendant. Elle a réussi à mettre le doigt sur un fait de société de l’époque, à savoir la vision par les hommes de la place de la femme.
Dites-nous tout. Dans la vie, Fred Dryer était-il aussi macho que Rick Hunter ?
Non du tout. Il était à l’opposé de son personnage. L’homme idéal.
Justement, la presse people de l’époque évoquait une relation intime avec votre partenaire…
C’est faux. Il y a seulement une chose que Fred a réussi à me faire changer dans la vie. Je suis devenue végétarienne. Il nous est aussi arrivé de nous fréquenter en dehors des studios pour aller au restaurant ou assisté à des concerts ensemble.
Fred Dryer était aussi connu pour son franc-parler.
Effectivement. Il avait beaucoup de pouvoir sur le plateau. Et cela ne plaisait pas à beaucoup de monde. Je me souviens qu’un scénariste avait tout plaqué après avoir eu droit à quelques remarques de Fred.
En plein succès, vous annoncez mettre un terme à ce personnage. Pourquoi ?
Car j’avais l’impression d’avoir fait tout le tour de Dee Dee McCall. Et puis j’étais amoureuse. J’ai d’ailleurs toujours privilégié ma vie privée à celle d’actrice et de chanteuse. Pour tout vous avouer, j’en avais aussi un peu marre de travailler 70 heures par semaine, six jours sur sept. Le samedi soir, j’étais lessivée tant physiquement que moralement. Je ne vous cache pas non plus que j’avais l’impression, avec cette série, que j’avais atteint mes limites de la créativité. J’ai eu envie de retourner à mes premiers amours, la musique. Fred était même content pour moi. Il m’a soutenue dans ce choix.
C’est ainsi que les producteurs vous remplacent par Dardante Fluegel.
Exact mais elle n’a jamais repris mon rôle. Pour les scénaristes, Dee Dee quittait la police pour se marier avec l’homme de sa vie. Comme moi dans la vraie vie (Rires).
A propos, vous n’avez jamais embrassé Rick Hunter ?
(Eclats de rire). Non. Mais une fois, le réalisateur de l’époque nous a demandé si vous voyions un inconvénient si les deux personnages devenaient amants. Après mûres réflexions, nous avons refusé car on savait que le téléspectateur ne voulait pas de cette union. Que ça poserait un problème par après dans la trame de l’histoire.
En plus de la télévision et du cinéma, vous avez une formation de mezzo-soprano.
(Rires) C’est vrai, mais il faut aussi relativiser. Au cours de ma carrière, je n’ai enregistré que deux albums. Quand le temps me le permet, j’accepte toujours de chanter des titres des années 30 dans de petites salles. En fait, mon tout premier rôle était celui de Maria dans une reprise de « West Side Story ». J’avais 18 ans.
Regardez-vous la télévision ?
Oui. Il y a beaucoup de programmes riches et variés aux USA. Malheureusement, certaines chaînes ont aussi besoin d’inspiration car elles ne passent que des navets. Du côté des séries, je suis complètement accro à "House of Cards" et "Homeland".
Y puisez-vous aussi des idées ?
Oui. La télévision est une source d’inspiration pour les réalisateurs et acteurs. Il ne faut pas se voiler la face. La TV ne se réinvente pas.
Interview de Fabrice Staal pour Ciné télé revue
Interview de Stepfanie Kramer du 19 Août 2015
Ils ont fait les beaux jours des séries dans les années 70 et 80. Cet été, "Ciné-Télé-Revue" retrouve ces visages qui ont bercé notre jeunesse. Cette semaine : Stephanie Kramer, 58 ans.
Avec Fred Dryer, vous avez formé un duo de choc dans "Rick Hunter" dans les années 80.
C’est le cas de le dire car quand j’ai vu le gaillard arriver pour la première fois, j’ai été abasourdie de voir une armoire à glace. C’est un ancien professionnel de football de 1,98 mètres.
Il paraît que c’est lui qui a été auditionné en premier dans la série.
C’est vrai. Quand j’ai débarqué pour les auditions, on m’a tout de suite prévenue qu’il fallait un rôle féminin pour accompagner le sergent McCall. Par la suite, après m’avoir confirmé que j’étais la personne choisie pour incarner ce personnage, je me souviens du regard étonné de l’équipe technique qui avait directement remarqué la symbiose dans notre duo.
Il paraît que vous avez souvent réadapté certaines scènes !
Quelques-unes. Après avoir lu le scénario, on disait au réalisateur : "Ok pour ton texte, mais on préfère partir sur l’improvisation". Ces scènes-là furent mémorables. C’était ça la complicité que je partageais avec Fred. Ce fut une belle période qui appartient désormais à l’histoire.
Lindsay Wagner (Super Jaimie) nous révélait le mois dernier que son rôle avait marqué les esprits de la gent féminine. Etes-vous du même avis ?
Oui. Je ne compte plus les fois où une femme m’a accostée en rue voire dans un supermarché pour me dire qu’elle avait choisi un métier de policier, d’avocate grâce à mon personnage. Certaines dames ont même eu le courage de quitter le cocon familial à cause d’un mari violent.
Comment réagissiez-vous à ces déclarations ?
Remettons les choses dans leur contexte. Quand je jouais dans la série, je ne réalisais pas que je pouvais être une "icône" pour les femmes. C’est seulement beaucoup plus tard que j’ai mesuré la popularité. Je pense que Dee Dee McCall était quelqu’un de fort et surtout indépendant. Elle a réussi à mettre le doigt sur un fait de société de l’époque, à savoir la vision par les hommes de la place de la femme.
Dites-nous tout. Dans la vie, Fred Dryer était-il aussi macho que Rick Hunter ?
Non du tout. Il était à l’opposé de son personnage. L’homme idéal.
Justement, la presse people de l’époque évoquait une relation intime avec votre partenaire…
C’est faux. Il y a seulement une chose que Fred a réussi à me faire changer dans la vie. Je suis devenue végétarienne. Il nous est aussi arrivé de nous fréquenter en dehors des studios pour aller au restaurant ou assisté à des concerts ensemble.
Fred Dryer était aussi connu pour son franc-parler.
Effectivement. Il avait beaucoup de pouvoir sur le plateau. Et cela ne plaisait pas à beaucoup de monde. Je me souviens qu’un scénariste avait tout plaqué après avoir eu droit à quelques remarques de Fred.
En plein succès, vous annoncez mettre un terme à ce personnage. Pourquoi ?
Car j’avais l’impression d’avoir fait tout le tour de Dee Dee McCall. Et puis j’étais amoureuse. J’ai d’ailleurs toujours privilégié ma vie privée à celle d’actrice et de chanteuse. Pour tout vous avouer, j’en avais aussi un peu marre de travailler 70 heures par semaine, six jours sur sept. Le samedi soir, j’étais lessivée tant physiquement que moralement. Je ne vous cache pas non plus que j’avais l’impression, avec cette série, que j’avais atteint mes limites de la créativité. J’ai eu envie de retourner à mes premiers amours, la musique. Fred était même content pour moi. Il m’a soutenue dans ce choix.
C’est ainsi que les producteurs vous remplacent par Dardante Fluegel.
Exact mais elle n’a jamais repris mon rôle. Pour les scénaristes, Dee Dee quittait la police pour se marier avec l’homme de sa vie. Comme moi dans la vraie vie (Rires).
A propos, vous n’avez jamais embrassé Rick Hunter ?
(Eclats de rire). Non. Mais une fois, le réalisateur de l’époque nous a demandé si vous voyions un inconvénient si les deux personnages devenaient amants. Après mûres réflexions, nous avons refusé car on savait que le téléspectateur ne voulait pas de cette union. Que ça poserait un problème par après dans la trame de l’histoire.
En plus de la télévision et du cinéma, vous avez une formation de mezzo-soprano.
(Rires) C’est vrai, mais il faut aussi relativiser. Au cours de ma carrière, je n’ai enregistré que deux albums. Quand le temps me le permet, j’accepte toujours de chanter des titres des années 30 dans de petites salles. En fait, mon tout premier rôle était celui de Maria dans une reprise de « West Side Story ». J’avais 18 ans.
Regardez-vous la télévision ?
Oui. Il y a beaucoup de programmes riches et variés aux USA. Malheureusement, certaines chaînes ont aussi besoin d’inspiration car elles ne passent que des navets. Du côté des séries, je suis complètement accro à "House of Cards" et "Homeland".
Y puisez-vous aussi des idées ?
Oui. La télévision est une source d’inspiration pour les réalisateurs et acteurs. Il ne faut pas se voiler la face. La TV ne se réinvente pas.
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