Paul Michael Glaser, Starsky et Hutch : brisé par la mort de sa femme et de sa fille

[Capitaine Dobey]

A 71 ans, Paul Michael Glaser, l'un des héros de la série culte des années 70 Starsky et Hutch, a révélé à nos confrères d'Ici Paris, ses blessures les plus profondes.

A 71 ans rien ne l'arrête, pas même la mort de sa fille et de sa femme. Derrière le sourire charmeur du héros mythique de Starsky et Hutch, se cache un homme brisé par le destin. Dans les colonnes de Ici Paris, l'acteur est revenu sur le destin tragique de sa femme Elizabeth et de sa fille Ariel. Tout va pour le mieux pour le couple qui se rencontre en 1975. Fous amoureux, ils décident d'avoir un enfant. Mais au moment de l'accouchement, Elizabeth doit subir une transfusion. Un acte médical classique durant lequel elle contracte le virus du sida, ainsi que son enfant.



Quatre ans plus tard, Elizabeth s'aperçoit qu'elle a le virus, ainsi que sa fille Ariel et son autre fils Jake. Si Elizabeth et Ariel ont succombé au sida en 94 et 88, Paul Michael Glaser a encore son fils près de lui : "Il a eu la chance d'hé­ri­ter d'un de mes gènes. En effet, j'ai un gène rare qui résiste au VIH" a expliqué le comédien.

Pour avancer, pour ne pas tomber, le héros de toute une génération décide de s'investir dans la fondation crée par sa femme. Certes il a ressenti cette "impuissance" qui accable ceux qui ne sont pas épargnés par le malheur, mais cela ne l'a pas empêché d'avancer : " Quand vous traver­sez une telle situa­tion, soit cela fait de vous une victime et vous détruit, soit si vous avez de la chance comme j'en ai eu, vous y trou­vez un moyen pour gran­dir" a-t-il confié.



Si depuis 2002, l'acteur a confié la fondation à son fils, il poursuit sa carrière de comédien avec des rôles dans des séries phares comme Numbers ou encore Mentalist, mais aussi en écrivant des romans d'heroic fantasy.  Comment fait-il, se demandent les fans ? "Je suis un peu comme un soldat du Viet­nam. Depuis plus de vingt ans, j'avance, un pied devant l'autre, en faisant du mieux que je peux."

Par Cécile Morana Le 26 décembre 2014 pour le magazine Télé Star